Axe 4
Coordinateurs
Marina Rabineau (LGO), Samuel Toucanne (GM)
Daniel Aslanian (GM), Pascal Le Roy (LGO)
Laboratoires participants
- LGO (Laboratoire Géosciences Océan) UBO, CNRS/INSU
- GM (Laboratoire de Géosciences Marines) Ifremer
- DYNECO (Département dynamiques de l’environnement côtier) Ifremer
- LEMAR (Laboratoire des sciences de l'environnement marin) UBO, CNRS, IRD
- LM2E (Laboratoire Microbiologie des Environnements Extrêmes) Ifremer, UBO, CNRS/INEE
Contexte scientifique
La succession des étapes du transfert des sédiments, de l’érosion des reliefs montagneux jusqu’à la sédimentation en domaine marin profond, est étroitement contrôlée par le cycle géodynamique global impliquant les processus profonds. Les mécanismes sédimentaires, associés aux marges continentales, sont complexes et résultent d’une interaction entre les processus externes (e.g., climats et implications sur le niveau marin, hydrodynamique) et internes (e.g., tectonique : subsidence et soulèvement). L’amélioration de leur compréhension implique la considération du fort couplage entre ces compartiments et nécessite une approche multidisciplinaire. L’axe 4 vise sur cette base à la reconstruction 4D des flux sédimentaires depuis la source jusqu’aux puits de sédimentation en domaine océanique (source to sink) en intégrant l’enregistrement long terme (mud to mantle) sur l’architecture sédimentaire des marges.
Thématiques étudiées
L'axe 4 s'intéresse aux questions suivantes :
- Quels sont les parts respectives au cours du temps de la tectonique, de la topographie dynamique et des paléoclimats dans les processus d’érosion ?
- Peut-on quantifier les sources sédimentaires produites au cours du temps ?
- Quels sont les processus impliqués dans la formation et l’évolution des canyons sous-marins (volumes, chronologie et impacts sur les écosystèmes).
- Peut-on quantifier les volumes sédimentaires arrivant au « puits » de sédimentation dans le compartiment océanique profond au terme du transfert sédimentaire ? “Du sédiment au manteau : érosion-transport-interactions”
- Est-il possible d’établir un budget ‘Source-to-sink’ réaliste, en tenant compte de la part carbonatée, et de modéliser les différents paramètres et forçages qui régissent cette dynamique ?
- Est-il possible d’estimer les mouvements verticaux des marges au cours du temps en étudiant les enregistrements sédimentaires ? Quelles informations mantelliques et/ou crustales nous livrent les enregistrements sédimentaires (et les mouvements de masse dans le cas d’un événement catastrophique) ?
- Quel est le rôle de l’héritage tectonique sur la localisation des dépôts-centres et de la subsidence ? Quels sont les impacts des structures profondes (nature, température, géométries) sur l’enregistrement sédimentaire ?
Attendus scientifiques
- une approche inédite 4D des environnements de dépôts depuis les bassin-versants jusqu’aux domaines marins profonds,
- l’utilisation couplée de données de terrain (e.g., bathymétrie, sismique, carottage) et de modélisation numérique (e.g., transports, mouvements verticaux).
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