Axe 2
Coordinateurs
Thomas GORGUES (LOPS) et Hélène PLANQUETTE (LEMAR)
Laboratoires participants
- LEMAR (Laboratoire des sciences de l'environnement marin) CNRS, UBO, IRD, Ifremer
- LOPS (Laboratoire océanographie physique et spatiale) CNRS, UBO, IRD, Ifremer
- DYNECO (Département dynamiques de l’environnement côtier) Ifremer
Contexte scientifique
Les échanges gazeux à l’interface Océan-Atmosphère régulent les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre comme le CO2 et jouent un rôle important dans le contrôle du climat. Parmi les processus qui contrôlent ces échanges, la pompe biologique est un acteur majeur qui contribue chaque année au transfert de ~10 GT de Carbone vers l’océan profond. La pompe biologique consiste en une série complexe d’étapes incluant la formation de matière organique par l’activité photosynthétique en surface, son transfert vers les niveaux trophiques supérieurs, sa chute vers l’océan profond, sa dégradation, et enfin son accumulation dans le sédiment.
Thématiques étudiées
- De quelle façon les micro-organismes marins et la diversité fonctionnelle des écosystèmes influencent l’efficacité de la production de matière organique?
- Quel est le contrôle des métaux traces sur la structure et le fonctionnement de ces écosystèmes ?
- Quels sont les contrôles exercés sur l’efficacité de l’export de carbone ?
Attendus scientifiques
- Meilleure connaissance des processus influençant la pompe biologique de carbone, notamment dans des zones clés, telles que l’Atlantique Nord ou l’Arctique.
- Campagnes de mesures, expériences novatrices en milieu contrôlé et simulations numériques pour mieux comprendre le devenir des particules biogéniques dans la colonne d’eau et notamment mieux évaluer l’impact de la structure des écosystèmes et des métaux traces sur l’export de carbone.
- Implémentation de processus documentés dans des modèles couplés physique-biogéochimie tels que NEMO-PISCES.
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