Axe 1
Tourbillons mésoéchelle, sous-mésoéchelle, observations satellites, interaction physique-biologie, interaction vent-vague-courant, dissipation, marées
Coordinateurs
Aurélien PONTE (LOPS) et Clément DE BOYER (LOPS)
Laboratoires participants
- LOPS (Laboratoire d’Océanographie Physique et Spatiale) CNRS, UBO, IRD, Ifremer
- LEMAR (Laboratoire des sciences de l’Environnement MARin) CNRS, UBO, IRD, Ifremer
- GM (Unité Géosciences Marines) Ifremer
Contexte scientifique
L’océan est une machine complexe dont un des rouages essentiels regroupe les mouvements de l’océan aux échelles intermédiaires (tourbillons inférieurs à 200 km de diamètre). C’est cette échelle qui concentre 90% de l’énergie des mouvements des masses d’eau, conditionnant en grande partie les courants, le transport de chaleur et les systèmes biogéochimiques. S’appuyant sur des outils d’observation de plus en plus fins et des calculateurs de plus en plus puissants, les recherches récentes ont cependant démontré que ces processus mésoéchelles sont fortement influencés par ceux qui se déroulent à une échelle plus petite (inférieure à 10 km) dite «sous-mésoéchelle».
Thématiques étudiées
- Dynamique tridimensionnelle des 500 premiers mètres de l’océan.
- Impact de la circulation océanique mésoéchelle et sous-mésoéchelle sur la biogéochimie et l’écosystème marin.
- Triple interaction entre la circulation atmosphérique et océanique et les vagues de surface.
- Dissipation de l’énergie dans l’océan profond.
- L’interaction entre la mésoéchelle/sous-méséochelles et les phénomènes de marée.
Attendus scientifiques
- Meilleure compréhension de la dynamique océanique de mésoéchelle et sous-mésoéchelle, et de son impact sur la circulation de plus grande échelle, sur la circulation atmosphérique et les vagues ainsi que sur les écosystèmes marins et la biogéochimie.
- Développement d’outils combinant observations et modèles numériques va permettre de mieux observer et prédire les fluctuations de l’océan à ces échelles.
Actions sur le document
