Axe 3
Coordinateurs
Stefan Lalonde (IUEM/LGO), Jozée Sarrazin (Ifremer/REM/EEP/LEP)
Julie Perrot (IUEM/LGO), Karine Alain (IUEM/LM2E)
Laboratoires participants
- LM2E (Laboratoire Microbiologie des Environnements Extrêmes) Ifremer, UBO, CNRS/INEE
- LGO (Laboratoire Géosciences Océan) UBO, CNRS/INSU
- LEP (Unité Etude des écosystèmes Profonds) Ifremer
- GM (Unité Géosciences Marines) Ifremer
- LBCM (Laboratoire Biotechnologie et Chimie Marines) Université de Bretagne-Sud
Contexte scientifique
L’océan profond est un enjeu majeur pour la communauté scientifique internationale en raison de la variété des processus géologiques qui s’y déroulent, du potentiel de ses ressources minérales et biologiques, de la richesse et la spécificité de sa biodiversité, et des défis technologiques posés par son étude.
Thématiques étudiées
Les thématiques de recherche se concentreront sur trois grandes questions scientifiques :
- Quels sont les processus tectoniques, magmatiques et sédimentaires qui contrôlent la circulation des fluides et son évolution spatio-temporelle ?
- Quels sont les facteurs environnementaux qui contrôlent la dynamique de la diversité biologique et fonctionnelle des écosystèmes profonds ?
- Quel est l’impact de l’activité des communautés microbiennes sur leur environnement et les grands cycles biogéochimiques ?
Attendus scientifiques
Les objectifs scientifiques de l’axe 3 visent l’amélioration des connaissances sur les interactions géobiologiques dans les environnements sous-marins extrêmes, tels que les dorsales océaniques, les volcans sous-marins, les plaines abyssales (zones à nodules) et les marges continentales (zone d’émission de fluides froids et de formation d’hydrates de méthane).
Les actions menées dans ces environnements nécessitent le développement d’outils innovants : systèmes d’observation en continu, cartographie de l’intérieur du substrat rocheux, techniques de culture de micro-organismes sous haute pression, géochimie isotopique, etc…
Les recherches entreprises dans le cadre de cet axe conduiront à une meilleure maîtrise des activités d’exploration ou d’utilisation des ressources biologiques, minérales et énergétiques des grands fonds, en apportant les bases scientifiques indispensables à la définition des moyens de préservation de ces écosystèmes uniques et d’intérêt majeur.
Pour plus d'informations
NEW : feuille de route 2016-2019
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